Le commerce de gros a-t-il encore un avenir?

15/06/2018

Les grossistes techniques sous pression

Les installateurs se procurent leur matériel technique via le commerce de gros depuis toujours. Ces dernières années, ce business model suscite pourtant de plus en plus de questions. Le magazine sectoriel Heat+ a pris le temps d'aborder le sujet avec Damien Vanden Dael (CEO de Facq, membre de FESAH), Alexander Dewulf (CEO de Cebeo) et Jos Voss (spécialiste du secteur du commerce de gros chez Rabobank). Le commerce de gros a-t-il encore un avenir?

Rabobank publie chaque année un rapport sur les grossistes-stockistes techniques. Même si la banque néerlandaise y décrit surtout les opportunités et les menaces dont doivent tenir compte nos voisins du Nord, ce document est extrêmement intéressant pour le marché belge également. "Effectivement, vos difficultés ressemblent à s'y méprendre aux nôtres", confirme Jos Voss. Spécialiste du secteur du commerce de gros chez Rabobank, il participe à la rédaction du rapport depuis des années. Aujourd'hui, il met la théorie à l'épreuve de la pratique. Aux côtés d'Alexander Dewulf et de Damien Vanden Dael, CEO respectifs de Cebeo et de Facq, il cherche à solutionner cinq problèmes.

La chaîne classique sous pression

L'e-commerce mais aussi la vente directe du fabricant à l'installateur mettent sous pression le commerce de gros. Mais ce phénomène n'a rien de nouveau. Certains fabricants comme Viessmann en ont fait leur business model. "En ne passant pas par les grossistes, nous sommes mieux en mesure de veiller sur la qualité de l'installation", précise Niels Vermylen, responsable de la communication chez Viessmann. "Nous choisissons de travailler avec des professionnels dont nous sommes satisfaits".

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